Ce n'est certes pas le meilleur épisode de la série, mais le discours de Carla souligne un point vraiment intéressant sur les relations entre infirmières et docteurs, et fait apparaitre pour la première fois une faille dans ce personnage qui semble être en temps normal mûr et solide comme un roc.

Par contre je supporte de moins en moins le collègue chirurgien de Turk. Il est lourd, mais lourd !

Episode plutôt inégal, composé de trois storylines qui n'auront en commun que le thème du reflet et de la révélation.

La meilleure partie concerne JD et Carla, celui-ci refusant le surnom qu'elle lui donne, mettant encore une fois en avant son fort problème d'égo. Mais plus que JD, c'est Carla qui est remise en cause, montrant que son apparente confiance en soi n'est qu'une façade inhérente à son travail. La scène du bus, bien qu'excessive dans la forme, apportera la partie tragique de l'épisode, celle de la frontière entre les médecins et les infirmières. Ce récit contredit parfaitement l'épisode précédent, montrant que le travail et la vie réelle sont deux choses totalement différentes.

- la seconde storyline porte sur Turk et Kelso, mais il n'y a rien à en dire car elle se limite à créer un lien entre les deux de manière assez vaine. La conclusion paraitra dés lors assez ridicule, tant l'intrigue ne menait pas à grand chose. Mais on retrouve le soucis de l'interconnexion typique de la série.

- la troisième storyline Cox - Elliott servira de base comique, le cas médical ne présentant aucun intérêt, ni développement. L'absence de drama rend l'humour trop forcé pour être vraiment intéressant, donnant lieu à un humour cartoonesque plutôt déplaisant. La réalisation est pour la première fois assez moyenne et Cox semble incapable de retrouver sa force comique dès lors qu'il devient inutile.

Bref, un épisode double facette, prolongeant las habitudes de la série, ses qualités, mais aussi ses défauts.